Lorsqu’à l’automne 2023, à Bruges, le président tchèque Petr Pavel avait ne serait-ce qu’esquissé l’idée d’un débat sur la façon de rendre plus efficace l’Union européenne, y compris celle d’une extension du vote à la majorité qualifiée dans certains domaines, au détriment du droit de veto, sa sortie avait fait l’effet d’une douche froide en Tchéquie. Dans un pays où un certain sentiment eurosceptique subsiste en sourdine, à divers degrés, l’attachement au droit de veto comme moyen d’exercer une influence reste fort dans certains partis.