Jamais encore sans doute depuis la partition de l’État tchécoslovaque commun, la visite d’un président du Parlement de l’un des deux pays chez le voisin n’aura suscité autant de commentaires. Dans le délicat contexte géopolitique qui, en Europe centrale, a fait suite à l’éclatement de la guerre en Ukraine, le passage du nouveau président de la Chambre des députés tchèque et leader du parti d’extrême droite SPD, Tomio Okamura, en Slovaquie, ces mardi et mercredi, a été suivi avec une attention toute particulière. Notamment parce qu’il marque probablement la fin des tensions diplomatiques entre Prague et Bratislava.