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Un dernier tir au but pour l’histoire, en finale de l’Euro à Belgrade en 1976 : Antonín Panenka prend son élan et surprend le gardien de la RFA, Sepp Maier, avec une pichenette monumentale au milieu des poteaux. La Tchécoslovaquie remporte le titre et le dernier buteur rentre dans l’histoire.  Rares, très rares sont les joueurs de foot à avoir donné leur nom à une technique spéciale ou un tir particulier. Antonín Panenka est de ceux-là : son nom de famille est devenu le nom commun qui caractérise cette manière très particulière de tirer un pénalty, une feuille morte au centre du but. Et la légende du football tchèque et mondial va fêter ce samedi ses 75 ans là où il s’est entraîné pendant des heures à tirer la « panenka ». « Antonín Panenka, Bohemians Praha » : c’est ainsi que se présente celui qui est toujours le président d’honneur de ce club mythique du quartier de Vršovice à Prague et dont il est aussi un peu – avec le kangourou – la mascotte. C’est dans son bureau du stade Ďolíček qu’il a répondu à nos questions.

C’est une nouvelle fois une bien belle soirée européenne qu’ont passée les amateurs de football tchèques jeudi. Le Sparta et le Slavia en Ligue Europa, respectivement contre le Bétis Séville (1-0) et à Tiraspol contre le Sheriff (3-2), comme le Viktoria Plzeň qui a poursuivi son sans-faute en Ligue Europa Conférence à Tirana contre le FK Ballkani (1-0) : les trois clubs tchèques encore en lice dans les compétitions européennes cette saison se sont tous imposés. Et tous peuvent déjà envisager la dernière journée de la phase de groupes, dans deux semaines, avec la perspective de passer l’hiver au chaud sur la scène européenne.

Ce n’est pas une nouveauté, la population de la Tchéquie est vieillissante : les dernières données présentées jeudi par l’Office tchèque des statistiques confirment cette tendance avec une population vouée à diminuer de 50 000 personnes par an à partir du milieu du XXIe siècle. Une tendance que seule pourrait combler l’immigration.  

Cette nouvelle revue de presse revient d’abord sur les différents aspects des grandes manifestations qui ont marqué le début de la semaine en Tchéquie. Elle se penche ensuite sur la formation de coalitions nationalistes et de gauche à quelques mois des élections européennes. Elle s’intéresse également à la vision de la Tchéquie quant à l’adoption de l’euro qui demeure négative. Un mot enfin sur les attaches tchèques de la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland qui vient de souffler ses 75 bougies.

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