« Nous avons quitté le groupe Renew Europe parce que ce qui nous importe, c’est que nous puissions réaliser notre programme », a déclaré Andrej Babiš dans une vidéo postée lundi pour jusitifier le départ des septs eurodéputés de son mouvement ANO du groupe initié par Emmanuel Macron au Parlement européen. Trois jours plus tôt, la présidente de ce groupe, Valérie Hayer, avait indiqué dans un communiqué que « le divorce entre Renew et ANO arrivait déjà trop tard » et qu’ « ANO avait choisi une voie populiste incompatible avec nos idées et valeurs ». Quels sont les objectifs de ce mouvement ANO arrivé en tête des dernières européennes en Tchéquie et qui mène tous les sondages en vue des législatives l’année prochaine ? Quelles conséquences pour les autres partis tchèques représentés au Parlement européen et leur répartition dans les différents groupes – déjà existants ou en formation ? Quelques éléments de réponse avec Lukáš Macek, directeur du Centre Grande Europe de l’Institut Jacques Delors.