Près de deux mois après la tenue des élections législatives, la Tchéquie reste toujours sans nouveau gouvernement. Tandis que le président de la République, Petr Pavel, poursuit ses consultations informelles avec les candidats aux fonctions ministérielles des trois partis de la probable future coalition, Andrej Babiš n’a, lui, toujours pas expliqué comment il entendait résoudre son conflit d’intérêts s’il est bien nommé Premier ministre. Par ailleurs, le chef de l’État reste opposé à la nomination de Filip Turek pour les fonctions de ministre de l’Environnement en raison des diverses controverses liées au passé du candidat du parti des Automobilistes.