La Chine a averti mercredi qu’elle « écraserait » toute tentative étrangère d’ingérence concernant Taïwan, après que le Japon a dépêché mardi des avions en direction de Yonaguni, l’île nippone la plus proche de l’archipel gouverné démocratiquement. « Nous avons une volonté ferme, une détermination forte et une grande capacité à défendre notre souveraineté nationale et notre intégrité territoriale », a déclaré Peng Qingen, porte-parole du Bureau chinois des affaires taïwanaises, lors d’une conférence de presse. « Notre objectif est d’atteindre un haut niveau de préparation des forces de combat interarmées pour dissuader efficacement les menaces de la Chine d’ici 2027 », pour sa part déclaré le président taïwanais le même jour lors d’une conférence de presse à Taipei. C’est dans ce contexte tendu que RPI vous propose la deuxième partie de l’entretien réalisé avec Filip Noubel, analyste politique, journaliste et traducteur franco-tchèque, installé dans la capitale taïwanaise depuis plusieurs années. Il revient d’abord sur la complexité de l’identité taïwanaise :