Pour les Tchèques, il s’agit du lieu de mémoire le plus marquant qui, dans leur pays, rend hommage aux victimes de l’Holocauste. Appelé « l’antichambre de la mort », le camp-ghetto de Terezín (Theresienstadt) a été libéré par l’Armée rouge dans la soirée du 8 mai 1945. Entre les murs de la forteresse, le retour à la vie n’a toutefois pas été immédiat, puisque les survivants ont été frappés, au même moment, par une épidémie de typhus qui a fait plus de 1 500 victimes.