Il y a cinq ans, la pandémie de Covid-19 frappait la planète. Avec près de 44 000 victimes, la Tchéquie s’est rangée parmi les pays les plus meurtris au monde, proportionnellement à leur population. Pourtant, il n’existe apparemment que très peu de traces de cette période dans le pays et dans l’esprit de ses habitants. Nous en avons parlé avec Karel Střelec, spécialiste des langues romanes et de littérature comparée à l’Université d’Ostrava, qui s’intéresse, dans ses recherches, à la réflexion littéraire et culturelle de la pandémie. Tout d’abord, Karel Střelec évoque son expérience personnelle et ses souvenirs les plus marquants de la crise sanitaire.